LA GUÉRISON INTUITIVE

par Caroline Blanco

Dans chaque être se trouve une étincelle de vie intelligente appelée conscience, connaissance ou vérité intérieure. Le nom que nous luis donnons importe peu, ce qu’il importe de savoir c’est que chacun de nous est doté de cette « intelligence intuitive » et qu’elle seule constitue la voie que chacun doit emprunter pour retrouver son propre chemin de guérison. Car, ce n’est qu’en se reconnectant à sa propre intuition que chacun pourra retrouver son équilibre intérieur, son pouvoir créateur, son autonomie et sa vraie liberté. Ce chemin de guérison est bien plus qu’un simple retour à la santé. Ce chemin de guérison est intérieur, il est un retour à SOI.

L’intuition, n’est en réalité que le moyen de communication entre notre âme et nous. L’écouter, c’est rencontrer la connaissance universelle et, la suivre, c’est la rendre vivante.

Le bonheur de chacun n’existe que dans la liberté d’être SOI. C’est en s’éveillant à sa vraie nature que l’homme peut entrevoir une vie de paix et d’amour. Mais pour y parvenir, il doit pouvoir se déprogrammer, prendre conscience de ses peurs et de ses croyances et se libérer de ses mémoires cellulaires.

Question:

Bonjour,

Je ne sais plus comment faire pour aller mieux. J’ai pleins d’idées sur ce que je devrais faire pour aller mieux mais je suis confrontée au jour le jour à un ras le bol de devoir des efforts, un ras le bol de faire quoi que ce soit. En fait, je me sens perdu entre un NON qui revient quotidiennement et à toutes les idées qui surviennent sur ce que je devrais faire pour aller bien. (…) Quand je me sens bien, j’ai pleins d’idées sur ce que j’aimerais faire dans mes loisirs ou j’imagine une nouvelle orientation professionnelle, tant que je suis dans l’imagination, ça va, mais je n’arrive pas à me motiver à me lever le matin, à sortir de chez moi pour réaliser ces idées. Je suis fatiguée de voir ce que je suis, je suis aussi fatiguée de devoir faire des efforts. Aidez-moi car j’ai en marre de vivre cette situation, et j’aimerais pouvoir m’investir dans de nouveaux projets.

ARRÊTER DE FAIRE DES EFFORTS

Réponse:

C’est normal et c’est même très bien que tu sois fatiguée de faire des efforts, car tu n’as pas à en faire!

Le problème c’est que tu crois sans doute que tu dois en faire. Tu penses certainement que tu n’es pas parfaite telle que tu es et que tu dois te forcer et te contrôler pour être quelqu’un de mieux, de plus compétent, de plus gentil, …  et ça fait donc sûrement des années que tu ne cesses de faire des efforts, ce qui est très fatigant, bien sûr, et très frustrant aussi. Et cette fatigue, quand elle devient trop grande, fait que ça devient impossible de continuer à faire des efforts et c’est tant mieux, car sans ça, tu continuerais peut-être toute ta vie à en faire et tu ne trouverais jamais la paix.

Quand on en est là, pour aller mieux, c’est donc très simple : il suffit d’arrêter de faire des efforts et de se laisser naturellement et spontanément être ce que l’on est. Mais il y a une résistance à cela et c’est pour ça que ce n’est pas aussi simple dans les faits. La résistance principale c’est celle qui dit que si on ne fait pas d’efforts, alors on va devenir une personne mauvaise, méchante, fainéante, égoïste, … et que personne ne va nous aimer. Mais c’est faux ! Si tu regardes bien, tu verras que c’est une confusion qui engendre cette croyance. Si tu regardes dans ton expérience de vie, tu verras que chaque fois que tu es en quelque sorte cette « mauvaise » personne ce n’est justement qu’un comportement qui découle de la frustration de ne pas s’autoriser à être libre d’être qui on est vraiment. C’est lorsque cette liberté est étouffée et emprisonnée par nos « je ne dois pas », « il faut que », « je devrais », « je ne peux pas », … (y compris les « il faut que » spirituels pour aller mieux), que notre comportement devient inapproprié et non-aimant. Quand nous laissons une entière liberté à la vie de s’exprimer à travers nous sans compromis, sans culpabilité et de façon totalement spontanée, alors il ne reste que la joie (qui est le parfum de cette liberté).

Lorsque tu laisses spontanément tes impulsions et tes aspirations s’exprimer (même si ce n’est que dans ton imagination), tu vois bien que c’est joyeux. Puis, le lendemain matin, « la motivation n’est plus là », me dis-tu. Et bien regardes tout ce qui la fait fuir, car c’est là que se trouve les résistances qui t’empêchent de vivre pleinement. Tu vas y trouver des tas de pensées, de peurs et de croyances qui sont la seule prison dont tu dois te libérer. Il te faut commencer à regarder clairement chacune de ces résistances et les remettre en question une par une jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun doute sur leur fausseté. Si tu entames ce travail, la vie va aller dans ton sens et elle va t’amener toutes les expériences dont tu as besoin pour pouvoir t’en libérer. En fait, c’est même au-delà de ça, car pour dire vrai, c’est la vie qui va faire tout le boulot, mais bon, ça tu pourras, je l’espère, le réaliser en temps voulu.

Aucune de ses peurs et de ses croyances ne sont vraies. Ce ne sont que des histoires qui se racontent dans ta tête et auxquelles tu as donné une certaine consistance au fil de tes expériences de vie. Dès l’instant où tu t’ouvriras à la possibilité qu’elles soient fausses, alors elles se révèleront d’elles-mêmes comme tel et s’effondreront toutes seules. La liberté, c’est ce qui reste quand le faux semblant tombe.

Un grand merci pour ta question et je te souhaite le plus clair des regards.

Caroline Blanco

Arrêter de vouloir contrôler c’est contrôler !

Question:

Bonjour, Actuellement j’essaie de lâcher prise sur mon besoin de contrôler  les choses, sur mon désir de tout connaître, de savoir où ma vie me mène, de comprendre ma façon d’être qui a été complètement chamboulée par une personne insaisissable, qui est entrée dans ma vie. Elle est un mur, une énigme, elle me perturbe car elle me montre à quel point je veux contrôler et tout savoir. J’aimerai réussir à suivre le courant de ma vie, le non agir, le lâcher prise. Ce lâcher prise doit il commencer par cette personne, que la vie a mise sur ma route pour m éprouver, est-ce la perdre ? Aidez-moi à comprendre,  est-ce accepter l’inacceptable ? Merci de m’avoir lue.  

Réponse:

Bonjour,

La question du lâcher prise revient assez régulièrement, je constate que c’est quelque chose qui est, la plupart du temps, très mal compris.

La première chose que tu dois voir c’est que tu ne peux pas essayer de lâcher prise sur ton besoin de contrôler puisque « vouloir lâcher prise » c’est encore contrôler ! C’est vouloir décider de ce qui devrait être ! Le réel lâcher prise n’est pas quelque chose que tu peux faire, c’est aussi simple que ça. Puisque dès l’instant où tu essaies de lâcher prise c’est que tu veux contrôler ta façon d’être. Il est donc inutile d’essayer de lâcher prise puisque ce n’est qu’un contrôle supplémentaire. Le désir de tout contrôler ne peux être que vu, constater. Il est impossible de faire quoi que ce soit d’autre que ça sans que ce ne soit une autre façon de contrôler qui soit en action.

Prendre conscience de cela et de ce fait, l’admettre est assez difficile en général, car il en résulte un sentiment d’impuissance. Mais c’est justement à cet endroit qu’il est bon d’aller.

Le besoin de contrôler, de savoir, de connaître, de comprendre, de saisir, … Ce besoin vient d’un désir de sécurité et il est engendré par la peur. Par peur de l’inconnu, par peur de l’impuissance, l’être humain tente de tout contrôler et, le savoir, la connaissance ou la compréhension, sont les outils qu’il utilise pour parvenir à ce contrôle de lui-même, de la vie ou des autres.

Quand les événements de la vie le pousse à sentir cette impuissance, l’être humain, par peur, a donc tendance à le fuir ou à le combattre. Pourtant, c’est bien en restant là avec cette impuissance qu’une porte peut s’ouvrir. Cette impuissance qui ne demande qu’à être reconnue, aussi inconfortable soit-elle, lorsque nous l’autorisons à nous traverser profondément, peut révéler une grande vérité. Et cette vérité c’est que nous n’avons jamais eu le contrôle de quoi que ce soit !

La notion de contrôle est une idée, rien d’autre !!!

Et aussi terrible que cela puisse paraître au premier abord, quand cette prise de conscience a lieu, l’impuissance se met à résonner comme le plus beau des cadeaux qui soit. L’impuissance est notre plus grande liberté. C’est elle qui met fin à toute culpabilité, à toute tension, à tout effort et à toute souffrance psychique. Savoir et reconnaître sa totale impuissance c’est reconnaître sa vraie nature qui est joie, liberté, amour et paix.

Si cette personne est sur ta route pour le moment, et bien c’est qu’il s’agit de l’expérience parfaite pour que tu puisses reconnaître cette impuissance. Il n’y a rien d’autre à comprendre, rien à faire, rien à accepter. Quand cette impuissance est vue clairement, quand elle est reconnue pleinement, toute idée de compréhension, d’acception de d’action tombe d’elle-même. Il ne reste que l’évidence de ce qui est.

Caroline

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